Description
Ce second tome, tout en faisant revivre des figures locales d’importance, maires, commerçants ou institutrices, met en scène les bouleversements de l’après-guerre et de ces fameuses Trente Glorieuses, quand l’attrait de la nouveauté piétinait allègrement les vestiges ancestraux. La relégation du Vieux Pont et le remembrement, les voies rapides et la raréfaction des oiseaux, la dernière fête à Sainte-Hermine et l’épuisement des nappes phréatiques… Et là encore, les limiers (l’équipe pilotée par Guy Mouillot et Rémy Ribot) lancés sur la piste des souvenirs enfouis ont fait fort en exhumant la figure improbable d’une sorte de Don Quichotte venu d’outre-Atlantique à l’esprit occupé par les moulins à vent ! Comment imaginer qu’à l’été 1940, quand les troupes d’occupation allemandes se sont installées au manoir des Forges, elles sont tombées sur un fils de famille américain, Herman Armour Webster, qui consacrait sa vie à repérer puis à peindre les moulins posés sur les éminences venteuses.
Ce n’est pas rien de faire revivre toutes ces fragiles destinées dissimulées dans les replis du temps. Remises en mémoire, elles nous accompagnent lorsque nous flânons dans les rues de Fléac. Elles apportent à notre regard d’aujourd’hui la densité de l’Histoire.