Description
Du plus loin que l’on remonte dans le temps, le premier à arborer les armoiries de la Maison des Chesnel de Saintonge est un évêque : Rainald Chainel, 34e évêque de Saintes (1111-1117), qui fut consacré par le pape en personne.
Le deuxième à faire son apparition dans un hommage rendu au châtelain de Jonzac en 1321 est Arnaldo Cheyna. Peut-être fut-il l’arrière-grand-père de ce Loys Chesnel, qui, avec Blanche de La Laigne, va fonder la dynastie des Chesnel de Saintonge, dont nous conservons la trace jusqu’à l’extinction de son nom au XVIIIe siècle. Leur descendance formera la branche aînée de Meux et la cadette, celle de Moings et de Réaux. La première s’est arrêtée à la neuvième génération. La branche cadette a
donné lieu au rameau de Migré avant de s’étendre à Cherves-Richemont (Château-Chesnel), Écoyeux, Fouras et autres places. Elle s’éteignit à la onzième génération. Après nous être attachés à l’histoire des différentes générations de cette dynastie d’hommes d’armes ou de religieux, tous catholiques et dévoués au roi, nous avons consacré une quatrième partie à leurs épouses, en particulier à Judith Chesnel, qui épousa à La Canonnerie (Réaux), le fondateur de l’Acadie et cofondateur du Canada, Pierre Dugua de Mons.
Ancienne journaliste et correspondante de presse aux États-Unis, Catherine Simon-Goulletquer a été également enseignante, écrivaine, traductrice et psychanalyste intégratif. Elle est l’autrice de récits, de biographies, de romans et de traductions historiques, ainsi que de nouvelles publiés chez une dizaine d’éditeurs. Elle a reçu son premier prix littéraire à 14 ans, en 1972, le prix de la nouvelle Marie-de-Buttlar en 1995 et le prix littéraire des Mouettes en l’an 2000, pour son premier livre, Femme de la Côte.