Description
Aujourd’hui encore, de passage à Matha, on ressent ce dynamisme économique qui semble bien être une tradition. Les nombreux commerces, l’effervescence des rues à certaines heures de la journée, l’impression de vie active aussi bien en centre-bourg que dans les zones périphériques, confèrent au chef-lieu de canton une image positive faite d’imagination et de capacité à trouver des solutions malgré la conjoncture économique difficile. Comment ne pas penser à la distillerie Brugerolle, à la laiterie, à la coopérative agricole, à la société Citram ainsi qu’à l’ensemble des entreprises, des petits commerces, des activités agricoles qui ont fait du pays mathalien ce qu’il est ? Mais Matha, comme ces images d’autrefois nous le disent, c’est bien évidemment aussi le monde des associations, de la culture, des sports, des fêtes, des cérémonies populaires et de l’éducation. Car jadis comme aujourd’hui, les Mathaliennes et les Mathaliens aiment se rencontrer, communiquer, se former, faire du sport et de la musique. Les pages qui suivent rappellent par exemple qu’ici est né le Subiet, ce journal patoisant, trace de l’identité foisonnante de trésors. Activités économiques, fêtes, cérémonies, sports, culture et éducation forment un tout, un ensemble permettant le développement, l’ouverture et, bien sûr, la conservation de ce fameux lien social qui fait parfois défaut de nos jours. Parmi bien d’autres “portraits mathaliens ”, il y a la petite bergère poétique entourée de moutons… un autre monde, d’autres histoires, des façons différentes de vivre, d’anticiper la notion de temps. Mais, tous à leur manière, ils ont fabriqué Matha, participé à l’histoire de ce bourg bien ancré dans le terroir saintongeais. Remercions ces femmes et ces hommes, qu’ils aient été officiellement braves ou simplement présents à l’appel du quotidien.