Description
Au café de la Comédie, dans un décor de rêve, les Angériens vivent au quotidien la poésie, le chant, la danse et la musique. Sur les bords de Boutonne, l’autre lieu mythique où la fête bat son plein se nomme Robinson.
Mais, à Saint-Jean, la “ Belle Epoque “ c’est aussi la rue, dans laquelle se déroulent de nombreuses animations populaires : kermesses, cavalcades, manifestations des Athlètes angériens, de la Société colombophile, concerts du cercle philharmonique, de la chorale, du “Réveil”, de la Muse angérienne. Sans oublier, bien sûr, le grand Goulebenéze qui, fréquemment, participe à ces fêtes réunissant de nombreux habitants de la ville et des campagnes environnantes. A Saint-Jean-d’Angély, les activités de la société Les pêcheurs angériens réunissent des foules impressionnantes comme le montrent les images du concours de pêche du 29 septembre 1907. Une portion du quai de Bernouet est même réservée aux dames…
Cette époque demeure aussi une période de développement économique intense et dynamique : vieux métiers, Maisons de cognac, Dépôt de remonte, marché aux herbes, champ de foire aux bœufs et, bien sûr, Brossard, entreprise phare ayant “marquée “ la France entière.
De même, le chemin de fer, qu’il soit d’Etat ou départemental a jadis joué un grand rôle dans la vie quotidienne des habitants de l’arrondissement de Saint-Jean-d’Angély. Beaucoup de villages sont en effet reliés entre eux par la véritable toile d’araignée ferroviaire que constituent les CFD (Chemins de Fer Départementaux ou “Chemins de Fer foutus d’avance” comme certains les appelèrent ) qui forment une ramification de communication intense que l’on peut, encore de nos jours, regretter.
En quatre chapitres et plus de cent-soixante-dix clichés et documents datant du début de la photographie aux années 1950, André Brisson et Michel Téodosijévic signent là un ouvrage de mémoire dont le but est bien de fixer le passé afin de mieux comprendre le présent.